samedi 6 septembre 2008

Plus que 493 jours

Baiser jusqu'à plus soif, jusqu'à que le désert devienne un oasis. Voilà ce à quoi j'aspirais hier soir, lorsque je suis sortie sur la "Main". Goûter le bonheur, surtout, le sentir en moi.

Danser, bouger, suer, boire un peu, fumer un brin, et recommencer. Se faire regarder, s'être habillée pour, sentir ses seins balotter juste assez, un peu trop mais pas assez en même temps.

Et puis, le néant. L'envie soudaine (les envies ne le sont-elles pas toutes?) de quitter, de se sauver, de prendre les jambes à son cou, à tout coup.

Trop, comme trop d'attention. Pour une carrencée, c'est l'Eden mais pour une fuckée, c'est Sodome ou Gomorrhe.

vendredi 5 septembre 2008

Plus que 494 jours

Drôle de journée. Assise devant mon ordi, dans notre bureau qui ressemble à une cafétéria, à sonder des personnes que je ne connais pas sur des sujets anodins. Je sais que vieilles femmes, que ces jeunes hommes, durant un court instant, se sentent importants. Du moins, pensent-ils que leur opinion est importante. Pourtant un grain de sable sur une plage de vanité.

Il y a le gars, situé à l'ouest de mon cubicule. Chaque fois que je me lève, il regarde mon cubicule. S'il savait, s'il pouvait seulement penser du haut de son air trop arrogant, coiffé de sa coiffure arrogante, comment je l'encubicule. Il ne m'aura jamais, trop propre, trop aseptisé au petit peuple, le seul qui pense encore pour vrai.

Je range mon linge de grande personne dans mon vestiaire. Voilà la fin de semaine. Demain, je sors et demain, je baise. J'en ai besoin. L'orgasme n'est-il pas encore l'instant de bonheur le plus pur?