vendredi 5 septembre 2008

Plus que 494 jours

Drôle de journée. Assise devant mon ordi, dans notre bureau qui ressemble à une cafétéria, à sonder des personnes que je ne connais pas sur des sujets anodins. Je sais que vieilles femmes, que ces jeunes hommes, durant un court instant, se sentent importants. Du moins, pensent-ils que leur opinion est importante. Pourtant un grain de sable sur une plage de vanité.

Il y a le gars, situé à l'ouest de mon cubicule. Chaque fois que je me lève, il regarde mon cubicule. S'il savait, s'il pouvait seulement penser du haut de son air trop arrogant, coiffé de sa coiffure arrogante, comment je l'encubicule. Il ne m'aura jamais, trop propre, trop aseptisé au petit peuple, le seul qui pense encore pour vrai.

Je range mon linge de grande personne dans mon vestiaire. Voilà la fin de semaine. Demain, je sors et demain, je baise. J'en ai besoin. L'orgasme n'est-il pas encore l'instant de bonheur le plus pur?

1 commentaire:

gaétan a dit…

Bonjour,
L'encubicule hahaha ne travaillant pas dans les bureaux c'est bien la première fois que j'entends cette expression quand à ''aseptisé au petit peuple'', j'avoue ne pas saisir cette dernière expression. Ça vous tente de me l'expliquer?